La période des vacances permet d'effectuer des activités souvent laissées pour compte pendant le reste de l'année : bricolage, sport, jardinage… Mais, parfois, survient l'accident, imprévu, qui peut gâcher les vacances.
En France, 1.000 enfants sont hospitalisés chaque année à cause d'une brûlure. Celle-ci représente un accident estival fréquent (feu, barbecue…). "Car les enfants, souvent fascinés par le feu, sont des victimes fréquentes de ces maladresses : les brûlures peuvent ainsi être particulièrement sérieuses au niveau du visage, des bras et des voies respiratoires", indique le Dr Georges Picherot, responsable des urgences pédiatriques du CHU de Nantes.
La noyade représente la seconde cause de décès accidentel chez les jeunes enfants dans notre pays. "Tout point d'eau, piscine, mer, puits, citerne, tonneau de récupération d'eau, lavoir, petit bassin d'agrément, mare, abreuvoir, fosse septique et fosse à purin constituent un danger potentiel permanent pour le tout-petit qui découvre ces zones attrayantes et dangereuses pour lui", énumère le médecin.
Chaque année également, poursuit-il, plusieurs milliers d'enfants sont victimes du soleil et de la chaleur. "En effet, le jeune enfant peut subir des coups de soleil sévères dus à une exposition excessive au soleil. Si la région brûlée par le soleil couvre une grande surface du corps de l'enfant, la peau peut devenir incapable de réguler la température du corps".
Le coup de chaleur, explique-t-il, est une élévation de la température corporelle résultant souvent de l'exposition prolongée dans un local surchauffé et sans aération suffisante : bébé dans un landau trop fermé et capote relevée, jeune enfant laissé endormi dans un véhicule, absence de ventilation dans une voiture roulant sous la canicule, bébé dormant dans une chambre sous les combles en plein été, jeunes enfants faisant la sieste sous la tente...
Autre danger : les animaux, qui sont à l'origine de 7% des accidents domestiques. "Les enfants sont particulièrement exposés aux morsures, dont les chiens sont essentiellement responsables, et l'été est propice à ce type d'accident : les enfants, plus libres et plus souvent à l'extérieur, sont en effet davantage susceptibles de rencontrer des chiens", commente le Dr Picherot.
Ailleurs, ce sont les abeilles, les guêpes ou les frelons, qui arrivent avec le beau temps et les piqûres sont fréquentes en été. "Dans la majorité des cas, explique l'urgentiste, elles se réduisent à une douleur et un gonflement de la partie touchée. Cependant pour 1% de la population, la piqûre de guêpe ou d'abeille peut être mortelle".
Au delà du traumatisme physique et moral, les accidents de la vie privée pèsent lourd en termes de santé publique et de coûts économiques, rappelle-t-il. "Le risque zéro n'existant pas, la forte sensibilisation des parents reste essentielle", résume-t-il pour conclure./ajr
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Vacances et accidents domestiques : le CHU de Nantes se mobilise pour accentuer la vigilance à l'égard des enfants
Publié le 01/07/2006
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Source : infirmiers.com
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