Les infirmiers nouveaux sont arrivés, ou presque. Les résultats d’obtention des diplômes s’échelonnent en effet de la mi-novembre à début décembre, en fonction des DRASS. De plus, n’ayant pas obtenu la moyenne, certains devront représenter une épreuve dans quelques mois (à noter que cette année, il y a 500 recalés en Île de France !). Enfin, certains IFSI organisent deux rentrées par an. Les résultats de la promotion 2005 devraient donc être connus définitivement en avril 2009.
L’immense majorité des nouveaux diplômés commence par un salariat, en général dans un établissement public, et les besoins sont tels que tous sont assurés de trouver un emploi.
Leur nombre sur l’ensemble du pays ne devrait pas être fondamentalement différent par rapport aux quelques années antérieures : environ 20 000. Mais il ne sera pas connu avec certitude avant plusieurs mois, le temps que la DREES (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) ait fini de collecter les données. En effet, toutes les DRASS n’ont pas la fibre communicationnelle : certaines se contentent de donner des listes de noms sur leur site internet sans autre forme de procès. Tant mieux pour les reçus, tant pis pour ceux qui essaient de comprendre un peu.
Il est vrai que les choses n’ont pas l’air d’avoir énormément changé depuis l’étude que la DREES a publié en 2006 sur les étudiants 2004, tant en ce qui concerne la prédominance des femmes sur les hommes (environ 4 sur 5), le niveau de diplôme à l’entrée des études (pour les ¾, au moins le baccalauréat, souvent en sciences humaines et sociales) et la diversité des origines sociales (parents cadres et professions libérales, cadres moyens ou employés, pour la majorité) : il suffit de jeter un coup d’œil aux données statistiques concernant la « promo » 2005, publiées en 2006.
N’a pas changé non plus le fait que la plupart des étudiant(e)s, pour ne pas dire tous, obtiennent leur diplôme, plus ou moins rapidement. En revanche, l’écrémage se fait pendant les études : plus du tiers d’entre eux disparaissent, sans qu’il soit possible, faute d’études sur le sujet, de savoir pourquoi et où. Décalage de la réalité du métier d’avec les attentes ? Qualité de l’enseignement, sans doute très diverse entre les plus de 350 IFSI répertoriés ? Problèmes personnels, notamment financiers ?
En revanche, ce qui est certain, c’est que les nouveaux arrivent dans une profession en pleine évolution : il leur sera demandé plus de responsabilité et de créativité. D’inventer leur métier, en somme. Beau challenge !
De nombreux postes pour les jeunes diplômés infirmiers sur www.emploisoignant.com
Webographie
Bibliographie
Serge CANNASSE
Rédacteur en chez IZEOS
serge.cannasse@izeos.com
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