Petite question par curiosité :
êtes-vous infirmier ?

Merci d'avoir répondu !

MESURES POUR L’ÉTÉ

Tension aux urgences : la Bretagne se prépare pour passer l'été

Publié le 12/07/2023

Pour limiter les tensions sur les services d'urgences, particulièrement à risque en cette période estivale, l'Agence régionale de santé de Bretagne a élaboré un plan en 5 grandes mesures, qui embarque notamment la généralisation du service d'accès aux soins sur son territoire.

« Faire face ». Comme l’année dernière à cette même période estivale, le mot d’ordre dans les territoires est de trouver des modes d’organisation pour assurer le fonctionnement des services d’urgences et tenter de limiter les tensions, dues notamment à l’absence des personnels. Pour l’Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne, cela passe par un plan d’action reposant sur 5 mesures, dont la généralisation à l’échelle du territoire du service d’accès aux soins (SAS)

Accélération sur le SAS

Pensé comme une réponse aux besoins en soins non programmés accessible à tous, partout et à toute heure, le SAS a déjà été déployé dans deux des départements de la région : et Ille-et-Vilaine et dans le Finistère. Dans un communiqué daté du 30 juin, l’ARS indique vouloir le rendre opérationnel dès le 1er juillet dans les Côtes-d’Armor et à partir du 1er août dans le Morbihan. « Pour le fonctionnement de ces services et ceux des SAMU, une campagne de communication a été lancée pour favoriser le recrutement d’assistants de régulation médicale », précise-t-elle. Lancé lors du Ségur de la santé, le SAS couvre actuellement 50% du territoire français, et compte 34 projets en cours, a rappelé François Braun lors de son audition devant les sénateurs ; sa généralisation est attendue avant la fin de l’année 2023.

Faciliter le maintien à domicile et l'accès aux soins

Outre cette mesure, l’ARS Bretagne compte « amplifier les mesures spécifiques déployées pour faciliter le maintien et le retour à domicile », en renforçant notamment le dispositif d’hébergement temporaire en EHPAD en sortie d’hospitalisation (30 jours maximum) ainsi que les 19 filières gériatriques présentes sur la région, en partenariat avec les dispositifs d’appui à la coordination (DAC). « L’enjeu est aussi de favoriser le recours à l’hospitalisation à domicile (HAD) », poursuit-elle ; sont ainsi prévus plusieurs financements dédiés à la prévention des admissions ou réadmissions des patients en unité d’hospitalisation de courte durée et au développement de la rééducation à domicile.

Dans l’objectif de faciliter l’accès aux soins, elle table également sur le renforcement des équipes hospitalières de soins, avec la sollicitation des professionnels de santé libéraux et des étudiants en santé, sur la base du volontariat. Quant aux pharmaciens, ils pourront prendre en charge « 13 symptômes cliniques fréquemment rencontrés, en coordination avec les médecins généralistes, appelées "situations de triage" (rhinite, douleur pharyngée, douleur lombaire, diarrhée, vulvo-vaginite, céphalée, constipation, conjonctivite, piqûre de tique, plaie simple, brûlure au 1er degré, dyspepsie fonctionnelle). » Enfin, une campagne d’information sera diffusée auprès du grand public pour rappeler la consigne générale : en cas d’urgence, il faut faire le 15.

La Rédaction d'Infirmiers.com

Source : infirmiers.com