Le caporal-chef Manuel, blessé lors d’une OPEX au Mali en 2017, poursuit sa reconstruction. Actuellement hospitalisé à l’Hôpital d’Instruction des Armées Percy (à Clamart), il se bat pour remarcher et pour utiliser son bras droit grâce à des prothèses. Suite aux deux premiers volets (1 et 2 à retrouver sur notre site), il évoque son état psychologique et la question du syndrome de stress post-traumatique dans ce troisième épisode.
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Syndrome de stress post-traumatique : "je sais que j’ai des soucis à ce niveau-là"
Psychologiquement, c'est un peu compliqué, parce qu'après avoir vécu tout ça, vous savez, il y a ce qu'on appelle dans l'armée le syndrome de stress post-traumatique
, confie Le caporal-chef Manuel qui souffre de cauchemars, qui donne des coups dans son sommeil ou continue, deux ans après l’événement, à se voir mourir. Et déjà le reconnaître, c'est faire un énorme pas en avant
, se réjouit-il. Et je pense que je suis sur la bonne voie parce que je sais qu’aujourd’hui, je sais que j’ai des soucis à ce niveau-là.
Aidé par des psychologues et des psychiatres, le militaire, encore en congé du blessé
, pensera à son avenir une fois achevée sa reconstruction.
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Susie BOURQUINJournaliste susie.bourquin@infirmiers.com @SusieBourquin
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