Ces créations qui correspondent aux 1500 postes d’infirmières programmés sur 5 ans par le rapport annexé de la loi d’orientation sur l’école du printemps 2005, visent à rattraper le retard considérable en postes d’infirmières auprès des jeunes. A cette rentrée, malgré les nombreuses annonces qui laissent croire que notre profession a été largement servie, il n’y a toujours que 6862 postes d’infirmière pour 7901 collèges et lycées publics, 33 085 écoles élémentaires publiques et 2,2 millions d’étudiants. Ces 300 créations permettront donc à notre profession de mieux répondre aux jeunes dans les endroits où seront implantés les postes mais toujours pas de remplir sur l’ensemble du territoire national notamment en secteur rural, la totalité des missions qui nous sont confiées (*).
Si ces créations nous réjouissent parce qu’elles sont le fruit des actions du SNICS/FSU en faveur de moyens pour la santé des élèves et des étudiants, mais aussi la reconnaissance de la santé globale comme condition essentielle à la réussite scolaire, elles ne sauraient masquer les coupes sombres déjà intervenues et programmées chez nos partenaires au quotidien notamment les enseignants du second degré qui vont supporter des milliers de suppressions d’emplois. Comment ne pas se révolter en effet lorsqu’on voit le système éducatif se dégrader alors que nous pensions aller vers une Ecole ambitieuse dont d’élévation des qualifications pour tous serait l’objectif principal ? Comment travailler en équipe avec les enseignants et les conseillers d’éducation alors que leur charge de travail va considérablement augmenter, hypothéquant ainsi la possibilité de dégager du temps pour réaliser le suivi des élèves en difficulté ? Comment aussi passer sous silence les conditions difficiles d’exercice de nos collègues en postes mixtes qui voient leurs frais de déplacements diminués voire supprimés suite aux nouveaux textes ? Idem pour nos collègues d’internat dont la pénurie déjà importante va s’amplifier compte tenu des décisions iniques qui leur imposent des frais supplémentaires ?
C’est pourquoi les infirmières étaient dans la rue hier à l’appel du SNICS et des fédérations syndicales de l’éducation. C’est pourquoi aussi le SNICS/FSU mettra tout en œuvre pour obtenir une véritable politique d’éducation et que les engagements pris par la représentation nationale de créer 1500 postes d’infirmières sur 5 ans soient appliqués dans leur totalité et qu’ils soient suivis de nouveaux engagements afin que les infirmiers de l’Education Nationale puissent enfin réaliser sur l’ensemble du territoire les missions d’éducation, de prévention et de promotion de la santé qui leur sont confiées.
(*) prendre soin des jeunes, les écouter et les orienter, aider à la remédiation du mal être pour prévenir le suicide, prévenir les toxicomanies, administrer la contraception d’urgence, aider au sevrage tabagique, éduquer à la sexualité, favoriser un bon équilibre alimentaire, prévenir la maltraitance et la violence…">.
SYNDICAT NATIONAL DES INFIRMIER(E)S CONSEILLER(E)S DE SANTE
46 avenue d’Ivry 75647 PARIS cedex 13 Tél 01 42 22 44 52 Fax 01 42 22 45 03
INFOS ET ACTUALITES
Projet de création de 300 postes d’infirmières scolaires.
Publié le 29/09/2006
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Source : infirmiers.com
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