Mars était le mois de sensibilisation contre le cancer colorectal. A cette occasion, grand public et professionnels de santé étaient appelés à se mobiliser autour de ce dépistage qui peut sauver des vies. Simple et efficace, ce test s’adresse aux femmes et aux hommes, âgés de 50 à 74 ans, invités tous les 2 ans à en parler avec leur médecin. Il sera encore temps de s'en préoccuper après la période de confinement due à l'épidémie de coronavirus...
Le cancer colorectal, ou cancer du côlon-rectum, touche chaque année près de 45 000 personnes en France, femmes et hommes confondus. C’est le troisième cancer le plus fréquent et le deuxième cancer le plus meurtrier. Il est responsable de près de 18 000 décès par an. Pourtant, s'il est détecté tôt, le cancer colorectal se guérit dans 9 cas sur 10. Dépister ce cancer est désormais plus facile grâce au test immunologique. Ce test rapide et efficace, est à faire chez soi. Il s’adresse aux femmes et aux hommes, âgés de 50 à 74 ans, invités tous les 2 ans à parler du dépistage du cancer colorectal avec leur médecin. Ce dernier vérifie si son patient ne présente pas de risque particulier nécessitant un suivi adapté, puis lui remet le test de dépistage à faire chez soi.
Cancer colorectal : pourquoi se faire dépister ?
Au cours de leur vie, les cellules de notre corps peuvent être endommagées et former une tumeur. Dans le cas du cancer colorectal cette tumeur, appelée polype, apparaît sur la paroi interne du colon et du rectum. Ce polype grossit lentement et peut se transformer en cancer. Ce processus peut durer une dizaine d’années. Au cours de son développement le polype peut saigner, saignement qui continue au stade de cancer. Le test de dépistage permet de détecter ce sang invisible à l’œil nu. En cas de test positif, une coloscopie sera proposée. Grâce au dépistage, on peut repérer un cancer à un stade débutant avant l’apparition de symptômes et augmenter ainsi les chances de guérison. Et dans certains cas, on peut détecter un polype avant qu’il ne se transforme en cancer. Ce polype sera enlevé lors d’une coloscopie.
Dépistage cancer colorectal : qui ? quand ? comment ?
Pourtant, seuls 32,1 % de la population participe à ce dépistage contrairement aux 45 % jugés acceptables au niveau européen. En effet, les Pays-Bas enregistrent un taux de participation de 71,3 % et le Portugal de 62,8 % . Pourtant, le test mis à la disposition par les autorités de santé a fait la preuve de sa fiabilité et de ses performances dans la détection des cancers à un stade précoce et des lésions précancéreuses.
Avec le taux de participation actuelle, ce sont 2 200 nouveaux cancers et 2 600 décès qui sont évités chaque année. Cependant, l’augmentation de cette participation permettrait d’éviter par an : 3 500 cancers colorectaux et 4 000 décès avec un taux de participation à 45 % ; 5 700 cancers colorectaux et 6 600 décès avec un taux de participation à 65 %
Un test simple et efficace qui peut sauver des vies
Pour en savoir plus sur le dépistage du cancer colorectal, rendez-vous sur la page dédiée de l’Institut du cancer
Rédaction Infirmiers.com avec l’Institut du cancer
IDEL
Vidéo - "Avec un enfant, il faut savoir être enveloppant"
INTERNATIONAL
Infirmiers, infirmières : appel à candidatures pour les prix "Reconnaissance" 2025 du SIDIIEF
HOSPITALISATION A DOMICILE
Un flash sécurité patient sur les évènements indésirables associés aux soins en HAD
THÉRAPIES COMPLÉMENTAIRES
Hypnose, méditation : la révolution silencieuse