Suite à la demande de la Société française d’étude et de traitement de la douleur (SFETD), la Haute Autorité de Santé (HAS) a élaboré des recommandations professionnelles destinées à améliorer l’évaluation et le suivi des patients qui expriment une douleur chronique, l’enjeu étant d’améliorer leur qualité de vie.
Communiqué de presse HAS : Organiser le parcours de soins face à la douleur chronique (HAS)
La Haute Autorité de Santé publie des recommandations professionnelles pour améliorer la prise en charge des patients qui expriment une douleur chronique. Elles reposent sur un parcours de soins organisé et sur de meilleurs échanges d’informations entre les professionnels des structures spécialisées et ceux qui leur adressent des patients.
La prévalence de la douleur chronique dans la population générale est difficile à évaluer. Selon les études – françaises et internationales – elle varierait entre 10,1% et 55,2%. Elle est plus élevée chez la femme que chez l’homme et augmente avec l’âge, surtout au-delà de 65 ans.
À la demande de la Société française d’étude et de traitement de la douleur (SFETD), la Haute Autorité de Santé a élaboré des recommandations professionnelles destinées à améliorer l’évaluation et le suivi des patients qui expriment une douleur chronique. L’enjeu est d’améliorer leur qualité de vie. Les recommandations s’inscrivent dans le cadre du troisième plan national de lutte contre la douleur (2006-2010).
La douleur chronique est celle exprimée par la personne qui en est atteinte sous forme d’un syndrome multidimensionnel : durée au-delà de ce qui est habituel pour la cause initiale présumée, détérioration significative des activités quotidiennes, réponse insuffisante au traitement.
Ces recommandations sont centrées sur le parcours de soins du patient en amont et en aval des structures multidisciplinaires d’évaluation et de traitement de la douleur chronique.
- L’identification et l’évaluation de la douleur chronique doit se faire en première intention en ambulatoire et prendre en compte notamment les antécédents, une auto-évaluation et la recherche de son retentissement social. Les recommandations détaillent les signes cliniques d’alerte. Ce bilan initial est essentiel.
- Après ce bilan initial, le patient peut être orienté vers une structure spécialisée pour un avis diagnostique, une évaluation ou un traitement complémentaire.
- Après l’évaluation par la structure spécialisée, le patient est soit réadressé vers son médecin traitant, soit suivi dans la structure (situations ou traitements difficiles, etc.), soit orienté vers une autre structure plus adaptée à sa situation clinique.
Ces recommandations sont destinées à tous les professionnels de santé amenés à suivre une personne qui exprime une douleur chronique en établissement de santé, en réseau de santé ou à domicile. Elles ne portent pas sur le traitement de la douleur.
« Douleur chronique : reconnaître le syndrome douloureux chronique, l’évaluer et orienter le patient » (Haute Autorité de Santé, décembre 2008)
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