Si les chiffres restent élevés ils représentent malgré tout une baisse. En effet, sur cette même période (début juin-mi juillet), le nombre de noyades a reculé de 9% par rapport à 2022 et de 19% par rapport à 2021, note l'agence sanitaire. Quant au nombre de décès, après une noyade, il était «globalement stable» en 2023 par rapport à 2021. La baisse des noyades sur les six semaines est imputable uniquement à la période de juin, précise toutefois SpF. Sur ce seul mois, le nombre de noyade a reculé de 28% en juin 2023 par rapport à juin 2021, précise ainsi l'agence, qui met en avant la comparaison entre ces deux années. Quant au nombre de décès, après une noyade, il était «globalement stable» en 2023 par rapport à 2021, et 9 sur 10 des personnes décédées étaient des adultes (alors que pour les noyades en général, 50% des personnes concernées sont des enfants).
Des noyades moins nombreuses mais plus fatales
Baisse du nombre de noyades et stabilité du nombre de décès signifient malheureusement que la proportion de noyades suivies de décès a augmenté. Les noyades sont moins nombreuses mais plus fatales, souligne ainsi l'agence sanitaire.
En juin 2023, malgré un excédent thermique en France de +2,5°C (soit le deuxième mois de juin le plus chaud depuis 1946, derrière 2003), les conditions climatiques (températures, pluviométrie et ensoleillement) ont été globalement moins favorables à la baignade dans la moitié sud de l'hexagone, zone où les noyades sont habituellement les plus nombreuses, relève Santé publique France. Par ailleurs, en 2021, le contexte de levée des mesures de restriction déployées pour la gestion de l’épidémie de COVID-19 associé à des conditions climatiques favorables à la baignade a pu expliquer une partie du nombre important de noyades lors de cette période, poursuit l'agence sanitaire.
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