Les problématiques que recèle ce texte sont nombreuses :
· Les concepts d’aidant naturel et de bénévoles n’y sont pas définis d’où une impression de flou difficilement acceptable au regard des enjeux et conséquences du contenu de cet article
· Il instaure une offre de soins à deux vitesses à destination des personnes handicapées : d’une part des soins dispensés par des professionnels qualifiés et d’autre part soins délivrés par des aidants naturels/bénévoles ayant reçu une formation parcellaire et ne disposant pas d’une capacité de discernement clinique suffisante pour
garantir qualité et sécurité des soins.
· L’utilisation de l’aidant naturel comme ultime recours permet de garantir le maintien d’une offre de soins dans un système qui a laissé s’installer la pénurie dans les rangs des professions de santé. Cette stratégie fait fis de la complexité des réactions humaines que ce rapport aidant/aidé génère et de leur prise en charge par les professionnels infirmiers.
· La mise en évidence de l’incohérence observée dans notre système de santé qui met un point d’honneur à accroître la qualification des professionnels de santé et à normer à l’extrême leur pratique et qui parallèlement autorise des bénévoles peu formés et non encadrés à dispenser des soins de même nature
· Les questions de responsabilité que soulève ce texte sont nombreuses mais sont passées sous silence. Qui sera jugé responsable d’une erreur commise par un bénévole dans la réalisation d’un soin : le bénévole, le professionnel qui lui aura dispensé la formation ou les deux ?
Cet énoncé synthétique illustre la nécessité d’entreprendre une concertation large sur ce thème avant d’aller plus avant dans la publication des décrets d’application. Mais plus largement, ce texte semble s’inscrire dans une démarche qui vise à redéfinir les contours de la profession infirmière sans concertation. La validation des aides-opératoires non infirmiers relève de la même dynamique.
Le GIPSI, fidèle à ses missions et à ses prises de position antérieures, s’insurge contre le démantèlement du champ de compétence de la profession infirmière et soutien le motif de ce mouvement. Il ne s’associera toutefois pas à la manifestation car la méthode qui a présidé à son organisation ne correspond pas aux principes éthiques qui régissent le fonctionnement GIPSI.
Contact Presse :
Jean-Jacques SCHARFF, Président Délégué du GIPSI
president@gipsi.org
Tel : 06 21 49 02 16.
INFOS ET ACTUALITES
Journée d’action infirmière du 12 mai 2005
Publié le 29/04/2005
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Source : infirmiers.com
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