Pour la journée internationale des infirmiers, le CII mettra l'accent sur la santé et le bien-être des soignants

« Nos infirmières. Notre avenir. Prendre soin des infirmières renforce les économies » : tel est le thème choisi par le Conseil international des infirmières (CII) pour la Journée internationale des infirmières 2025, fixée comme tous les ans au 12 mai. Un angle qui s’inscrit en droite ligne avec celui de l’année précédente, qui s’articulait autour du pouvoir économique des soins. L’organisation avait d’ailleurs publié à l’occasion de cette journée un rapport mettant en lumière les avantages économiques associés à une meilleure santé des populations. La thématique de l’année 2025 « met l’accent sur la santé et le bien-être des infirmières » et « souligne le rôle essentiel que joue une main-d’œuvre infirmière en bonne santé dans le renforcement des économies, l’amélioration des systèmes de santé et l’obtention de meilleurs résultats pour les communautés du monde entier », avance-t-elle ainsi dans un communiqué.

Les infirmières, rappelle le Dr Pamela Cipriano, présidente du CII, sont essentielles au fonctionnement des systèmes de santé, mais elles sont également confrontées à de nombreux défis, aussi bien physiques que mentaux, émotionnels et éthiques. « Il est impératif que nous relevions ces défis de manière à promouvoir leur santé globale », fait-elle valoir. La journée représente donc l’opportunité de promouvoir des solutions facilement et rapidement réalisables pour améliorer la santé et le bien-être de ces professionnels de santé.

Un rapport proposant des solutions pertinentes attendu

Le rapport que publiera le CII à cette occasion entend notamment en soumettre quelques-unes, « fondées sur des preuves », tout en plaidant parallèlement « pour la création d’environnements de travail plus sûrs, plus favorables et plus positifs qui favorisent des cultures performantes ». Car, insiste-t-il, ce sont aussi des facteurs qui garantissent un meilleur accès et une plus grande qualité des soins, et, surtout, une plus forte rétention des professionnels, dans un métier qui pâtit d’une perte d’attractivité du fait de ses conditions de travail et de rémunération. « Il est essentiel de s'attaquer aux causes profondes qui nuisent au bien-être des infirmières pour que la main-d'œuvre infirmière soit en bonne santé », conclut-il.