Elles accompagneront la mise en oeuvre de la loi relative aux droits des malades et à la fin de vie, promulguée en avril et dont les décrets d'application devraient être publiés d'ici la fin de l'année.
La direction générale de la santé (DGS) va communiquer sur la ligne téléphonique Azur consacrée à la fin de vie et l'Institut national de prévention et d'éducation à la santé (Inpes) va organiser une campagne de communication à destination des médecins généralistes.
"Il y a eu peu de communication lors du vote de la loi Leonetti sur la fin de vie et nous constatons que les gens en connaissent mal les principes", a estimé mercredi Aline Salomovici, directrice de l'Unité François-Xavier Bagnoud (Fondation Croix-Saint-Simon), association chargée de gérer la ligne téléphonique Azur "Accompagner la fin de vie, s'informer, en parler", lors d'un entretien accordé à APM Santé.
RENSEIGNER SUR LA LOI SUR LA FIN DE VIE
Les personnes qui composent le numéro Azur confondent souvent l'euthanasie et les soins palliatifs et ne retiennent généralement de la loi sur la fin de vie que l'interdiction de pratiquer l'euthanasie, a commenté une psychologue de la plate-forme d'appels, qui se charge dans ces cas-là de bien expliquer la loi.
Lancé en mai par le ministre de la santé de l'époque, Philippe Douste-Blazy, le numéro Azur n'a pas encore bénéficié d'une campagne de communication et doit donc faire l'objet d'une importante montée en charge.
Dans les semaines à venir, la DGS, qui pilote le projet, va donc organiser un mailing à destination des professionnels de santé et proposer aux caisses d'assurance maladie des dépliants d'information.
Avec ce mailing, "l'idée est de contribuer à l'information des professionnels de santé et surtout de leur permettre d'aiguiller les familles de malades en fin de vie vers notre plateforme où ils pourront bénéficier des renseignements sur les structures de soins palliatifs et d'un espace de parole", indique Aline Salomovici.
"La fin de vie est un sujet très difficile à aborder et il nous paraissait important de confier aux médecins ou aux pharmaciens un rôle de relais", ajoute-t-elle.
La ligne Azur se compose de deux niveaux. Le premier, où arrivent tous les appels, est destiné à donner des informations pratiques, par exemple sur les structures de soins palliatifs. La permanence y est assurée par des téléconseillers de la plateforme de la ligne Cancer Info Service formés à ces questions. Au deuxième niveau, géré directement par le centre François-Xavier Bagnoud, une écoute plus approfondie est assurée par des psychologues et des bénévoles.
Comme le grand public, de nombreux professionnels de santé, particulièrement les médecins ou infirmiers libéraux, se trouvent parfois démunis devant la fin de vie. La ligne Azur peut également les conseiller, par exemple en les renseignant sur les réseaux de soins palliatifs existant près de leur lieu d'exercice, souligne par ailleurs Aline Salomovici.
A ce titre, l'Inpes a préparé un guide dans sa collection "Repères pour votre pratique", à destination des généralistes. Il devrait être publié courant septembre, a-t-on appris auprès de cet organisme. Il contiendra des éclairages sur les pratiques de soins palliatifs ainsi que des éléments issus de la loi Leonetti./so/mr
INFOS ET ACTUALITES
Fin de vie et soins palliatifs : plusieurs campagnes de communication prévues à l'automne
Publié le 05/09/2005
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : infirmiers.com
INTERNATIONAL
Infirmiers, infirmières : appel à candidatures pour les prix "Reconnaissance" 2025 du SIDIIEF
HOSPITALISATION A DOMICILE
Un flash sécurité patient sur les évènements indésirables associés aux soins en HAD
THÉRAPIES COMPLÉMENTAIRES
Hypnose, méditation : la révolution silencieuse
RECRUTEMENT
Pénurie d'infirmiers : où en est-on ?