Les deux informations judiciaires pour "homicide involontaire" et "recherche des causes de la mort" ont été confiées à la juge Martine Maze-Barthot.
Elles concernent la mort le 15 juillet dernier, d'une patiente et de son bébé au cours d'un accouchement et le décès le 2 novembre, d'une femme deux jours après une opération de chirurgie esthétique.
L'enquête préliminaire demandée tout récemment par le parquet vise à établir les circonstances du décès d'une autre femme survenu le 3 décembre à la maternité de la Roseraie.
En août dernier, une autre information avait été ouverte au sujet de trois autres patients de la clinique qui ont porté plainte pour maltraitance. L'information avait été ouverte contre X pour "violences volontaires sur personnes vulnérables", rappelle-t-on. L'enquête est toujours en cours, a précisé le parquet.
LA CLINIQUE DÉCLINE TOUTE RESPONSABILITE DANS LES DÉCÈS
Interrogée par Reuters Santé, la direction de la clinique considère que ces décès sont "malencontreux" mais décline toute responsabilité estimant que l'on ne peut pas blâmer ses équipes.
"Il s'agit de trois tragédies. L'inattendu peut arriver même si tous les moyens disponibles sont là", commente une porte-parole de la direction.
Au sujet du décès de la jeune mère et de son bébé survenu le 15 juillet, elle précise que la future maman était arrivée deux jours après le terme de la grossesse.
"Pendant le travail, la jeune femme a été victime d'un malaise. Une césarienne a été effectuée immédiatement grâce à une table transportable. L'enfant était mort. La mère est décédée peu de temps après en service de réanimation", explique-t-elle.
La clinique estime que le décès survenu le 2 novembre "n'a rien à voir avec l'opération de chirurgie esthétique qui s'est bien passée". "La jeune femme s'est malheureusement étouffée avec un aliment, deux jours après. Le réanimateur n'a pas pu la sauver de l'asphyxie", ajoute-t-on.
Concernant le décès le 2 décembre de la jeune maman, la direction précise que la césarienne s'était bien déroulée. Suite à l'apparition d'une hémorragie, il avait été décidé de procéder à une intervention sous contrôle radiologique. La patiente est morte d'un arrêt cardiaque pendant cette intervention.
"Aujourd'hui, il y a un malaise. On confond le droit aux soins avec le droit à la santé. Si on peut toujours soigner, on ne peut pas toujours guérir. On demande beaucoup au monde hospitalier", commente-t-elle.
L'ARH DEMANDE A LA DDASS DE CONDUIRE UNE ENQUÊTE
L'Agence régionale de l'hospitalisation d'Ile-de-France a indiqué mardi qu'elle allait solliciter la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS) pour conduire une enquête sur les différents décès.
"Ni l'ARH, ni la DDASS n'ont reçu de plaintes de patients. La directrice de la clinique a indiqué à l'ARH que l'établissement disposait de professionnels en nombre suffisant au moment des décès des patientes dans la maternité", précise-t-on à l'agence.
La DDASS avait déjà conduit une enquête au sujet des suspicions de maltraitance. "Elle avait notamment constaté que la personne incriminée par les patients avait été licenciée depuis", indique-t-on./cf
INFOS ET ACTUALITES
Deux informatioons judiciares ouvertes suite à des décès survenus à la clinique de la Roseraie (Aube
Publié le 19/12/2003
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Source : infirmiers.com
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