Des infirmières plus nombreuses à l’Education Nationale

Le SNIES syndique les infirmiers et infirmières de l’Education Nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Pour le SNIES, si la présence de l’infirmière est absolument nécessaire dans les collèges et les lycées pour assurer l’accueil, les soins et l’accompagnement des élèves, elle est également indispensable dans le premier degré. L’infirmière doit intervenir dès le début de la scolarité. Elle est le « référent santé auprès des équipes éducatives et des familles dans la continuité de la grande section de maternelle à la troisième et plus particulièrement lors du passage CM2/6ème. L’intervention d’un même professionnel permet aussi le suivi au collège des élèves repérés comme plus fragiles ou ayant besoin d’une prise en charge particulière. Toutes les études apportent la preuve que pour être efficace, l’approche de la prévention en matière de santé doit être globale et débuter précocement à un âge où les enfants sont plus réceptifs et les comportements non encore installés.

Ce type de poste, poste mixte, n’est pas incompatible avec l’objectif d’un service infirmier à temps plein par établissement scolaire. Actuellement, certains établissements en bénéficient par l’implantation de deux postes : temps de présence partagé pour chacun sur le collège et sur le secteur de recrutement de ce collège. La satisfaction des élèves et de la communauté éducative est unanime lorsqu’ils ont été bien établis.

Le SNIES se satisfait de voir repris une de ses revendications de formation des infirmières de l’Education Nationale. Pour le SNIES, les infirmiers et infirmières, lors de leur entrée dans le corps, doivent bénéficier d’une formation particulière à leur exercice en milieu scolaire ou universitaire. Le SNIES demande une année de formation adaptée à cette spécificité.

Les infirmières reçoivent une formation de 3 ans et 7 semaines. Ce niveau de compétences est indispensable à la qualité des soins. Il est constater une désaffection pour ce métier, une durée de vie professionnelle de 12 ans en moyenne. D’où l’urgence d’intégrer les formations infirmières (l’universalisation) dans le processus de Bologne (LMD). Le gouvernement s’est engagé à une réforme sur ce sujet. Le SNIES et des représentants syndicaux et associatifs de la profession sont unanimes, unis et actifs dans l’action et la réflexion. Si cette promesse est tenue, c’est une des solutions pour que la profession infirmière redevienne attractive.


Contact : Brigitte Accart, Secrétaire Générale du SNIES Unsa éducation, 06 77 17 68 22

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