Agression au CH de Toulouse

Un patient hospitalisé dans le service de néphrologie a "fugué" de ce service dans la nuit de mercredi à jeudi, s'est emparé d'un extincteur, puis s'est rendu dans un bloc opératoire où travaillaient une infirmière de salle de réveil, deux infirmières de bloc opératoire et deux aides-soignantes.

Les agents de sécurité ont été alertés à 2h35 du fait que le patient avait quitté le service de néphrologie et l'ont retrouvé à 2h45 dans le bloc opératoire. Le patient a vidé son extincteur sur un des agents de sécurité puis a menacé les cinq femmes de l'équipe de nuit qui se sont réfugiées dans une salle, dont il a cassé les vitres.

Le patient, qui n'avait aucun antécédent de violence, a été maîtrisé et pris en charge aux urgences. Un soutien psychologique a été mis en place pour les personnels du bloc. La directrice du site, Simone Durrieu, a précisé à l'APM que les personnels n'avaient pas été blessés et que les dégâts matériels se limitaient à une vitre brisée et à un montant de porte abîmé.

Néanmoins, la direction a décidé de renforcer la sécurité du bloc, en augmentant la fréquence des rondes de sécurité et en sécurisant les ascenseurs arrivant au bloc, c'est-à-dire en les interdisant au public entre 21h et 6h du matin.

Les personnels devaient déposer plainte vendredi et le CHU envisage également de porter plainte.