Dans sa synthèse annuelle, la Cour des comptes s’est penchée sur la situation des services d’urgences en France où la délégation d'actes aux infirmiers apparait comme une partie de la solution pour faire face à la situation.
Le rapport affirme que :
dans de nombreux services d’urgence, la dispensation d’antalgiques par un IDE est, de fait, déjà pratiquée. L’infirmier d’accueil peut également être autorisée à prescrire des radiographies à l’arrivée du patient, à orienter ceux d’entre eux qui présentent de la petite traumatologie, voire à poser un dispositif d’immobilisation après diagnostic par le médecin.
Dans ce contexte, pour les magistrats
les services d’urgence constituent un cadre favorable à la mise en place de délégations de tâches, en raison de la possibilité de recourir en permanence à un médecin en cas de difficulté. La définition récente du cadre juridique des pratiques avancées des infirmiers devrait permettre de progresser dans ce domaine, pour autant que leur champ de compétence soit élargi et adapté au contexte spécifique des urgences.
Une option à laquelle réfléchirait la minsitre de Solidarités et de la Santé. En effet, dans sa réponse officielle au rapport, elle confirme qu'
une telle modification permettrait alors d’intégrer les actes spécifiques à l’urgence soit dans le rôle autonome propre à l’infirmier, soit dans le rôle prescrit de l'infirmier. Cette question pourra être abordée.
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