En France, les études sur la santé sexuelle des femmes ayant des relations sexuelles avec des femmes (FsF) sont quasi inexistantes. C’est, entre autres, une des motivations qui a poussé Marianne Mitrochine, jeune généraliste remplaçante à Bordeaux, à lancer l’enquête Lesbiclear.
Dans le cadre de sa thèse de fin d’études, la trentenaire a décidé d’interroger les femmes ayant des relations avec des femmes sur leur expérience auprès des professionnels de santé, gynécologues et généralistes, sur la réalisation du frottis cervico-utérin. Le but de l’étude est de déterminer les facteurs qui vont influencer la réalisation ou non du frottis chez les FsF
, explique la généraliste.
L’envie de s’atteler à ce sujet a été motivée notamment par le constat d’un vrai manque d’information sur le sujet, pour les patientes comme les médecins. Carence qui peut aussi faire le nid d’idées reçues. En faisait une revue de littérature, on constate un risque de transmission, mais complètement sous-estimé de la part des médecins, des femmes et de la société en général qui considère à tort que la sexualité entre femmes est sans risques.
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