Un ligérien a décidé d'interpeller la ministre de la Santé sur les conditions d’hospitalisation des malades. Atteint d'un cancer de la peau, Jean Liaume 74 ans a écrit une lettre à Agnes Buzyn. Il décrit des malades en souffrance face à un personnel peu nombreux et dépassé.
Aujourd'hui il est hospitalisé chez lui, à Saint-Priest-en-Jarez, mais Jean Liaume craint de devoir retourner dans des hôpitaux un jour. Il décrit des endroits peu accueillants où le personnel comme les malades sont à bout. À la fin de la prestation, les aide-soignantes ou les infirmières qui ont travaillé toute la nuit sont sur les rotules. Elles n’en peuvent plus. Elles courent d’un bout à l’autre du bâtiment. J’ai souffert de l’impossibilité des professionnels de se donner plus pendant les heures de nuit
.
Il a plusieurs exemples de situations qui l'ont marqué au cours de ses différentes hospitalisations. Le plus difficile ce sont les nuits, une aide-soignante et une infirmière pour s’occuper de dizaines de patients, quand il y a des gens commencent à manifester et à râler, ce n’est pas tenable. J'ai eu des angoisses, parfois j'appelais l'infirmière mais elle ne venait qu'après de longues minutes. Quand je suis sorti j’ai ressenti de l’espoir parce que j’ai le sentiment de sortir d’une voie sans issue.
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