Des chercheurs de Toulouse ont montré l'importance du débit sanguin dans les vaisseaux les plus fins du cerveau en début de maladie d'Alzheimer. Avec des collègues américains, ils ont mis au point de nouvelles pistes de traitement.
Avec leurs collègues de l’Université Cornell (Etats-Unis), des chercheurs toulousains ont montré chez des souris atteintes d’Alzheimer que des globules blancs, appelés neutrophiles, adhèrent sur les parois des capillaires du cortex cérébral jusqu’à bloquer localement le flux sanguin.Contrairement à ce que les scientifiques pensaient jusqu’à présent, ils ont mis en évidence que cette obstruction, en provoquant une baisse du débit sanguin cérébral, est une des premières manifestations de la maladie (pertes de mémoire, difficultés à exécuter des tâches courantes).
A la suite de cette découverte, les chercheurs ont administré un anticorps dirigé contre les neutrophiles, ce qui a permis une diminution du nombre de capillaires bloqués et donc, uneaugmentation immédiate du débit sanguin cérébral. Ces effets se sont accompagnés d’une amélioration rapide des performances dans les tâches de mémoire à court terme chez les souris. Démontré chez l’animal, ce mécanisme pourrait donc fournir une nouvelle piste thérapeutique afin d’améliorer la cognition chez les patient atteints d’Alzheimer.
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