Trois mois après la grève de la faim et la signature du protocole de sortie de crise, les syndicats du centre hospitalier du Rouvray menacent d'une nouvelle grève, fin septembre. Ils accusent la direction de ne pas respecter tous les points du protocole de sortie de crise adopté en juin dernier…
En effet, la tension n’est visiblement pas retombée. Trois mois après une grève de la faim de 18 jours et la signature d’un protocole de sortie de crise, les syndicats de l’hôpital psychiatrique du Rouvray, à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime) ont déposé un nouveau préavis de grève.
L’intersyndicale appelle le personnel à débrayer le 27 septembre prochain. Les organisations professionnelles s’inquiètent du respect du protocole de sortie de crise, adopté le 29 juin dernier et dont certaines modalités ne seraient toujours pas appliquées notamment le gel de la mobilité du personnel entre les différents services de l’établissement. Plus précisément, il avait été convenu en juin que la mobilité des agents depuis l’hôpital psychiatrique vers les services de jour, en externe, serait gelée jusqu’à la fin de l’année 2018. Or, ce point ne serait toujours pas appliqué !
Selon les syndicats, cette mobilité engendre une pénurie de personnel qui affecte l’accueil des patients. Il n’y a plus de lits, donc on ouvre les chambres d’isolement avec un lit au sol et un seau
, explique Sébastien Ascoet, délégué CGT. On laisse la porte ouverte mais on ne peut pas tout surveiller, on a pu enfermer des gens la nuit
. Mi-septembre, le taux d’occupation des services psychiatriques était ainsi de 107 %, un chiffre que la direction de l’établissement a refusé de confirmer.
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