Parmi les informations qui circulent sur le nouveau coronavirus, attention à l'intox. C'est ce contre quoi l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en garde, à l'ouverture d'une réunion à Genève. S'exprimant à l'occasion de l'ouverture de la 146e session du Conseil exécutif de l'OMS, le directeur général de l'organisation Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré que l'agence spécialisée de l'ONU allait lutter contre la propagation de rumeurs et la désinformation
, alors que l'épidémie est désormais classée urgence de santé publique de portée internationale
.A cette fin, nous avons collaboré avec Google pour faire en sorte que les personnes recherchant des informations sur le coronavirus voient les informations de l'OMS en tête de leurs résultats de recherche
, a-t-il expliqué. En outre, a-t-il poursuivi, les plateformes de médias sociaux comme Twitter, Facebook, Tencent et Tiktok ont également pris des mesures pour limiter la propagation de la désinformation
.
L'ARS Provence-Alpes-Côte d'Azur alerte par exemple contre de fausses informations diffusées en son nom sur Twitter :
âš Alerte #FakeNews - Un courrier de l’@Anses_fr
— ARS Paca (@ARSPaca) February 7, 2020
circule à Carry Le Rouet concernant le #Coronavirus. Il s’agit d’une fausse information. Aucun courrier n’a été émis par l’Anses. Info officielle 0800 130 000/ questions-réponses -> @MinSoliSante pic.twitter.com/aIdEETGeTE
Dans son bulletin quotidien sur l'épidémie liée au nouveau coronavirus, l'OMS avait relevé dimanche que l'épidémie actuelle était entourée d'une infodémie massive
, à savoir une surabondance d'informations qui ne sont pas toujours vraies ou exactes. Aussi, les équipes de l'OMS dans le monde entier travaillent-elles désormais 24 heures sur 24 pour identifier les rumeurs les plus répandues sur le nouveau coronavirus
, telles que la publication de faux conseils sur internet au sujet de médicaments ou de traitements à prendre.
Depuis son apparition fin décembre en Chine, l'épidémie de pneumonie virale - qui a déjà fait plus de morts que le virus du Sras en 2002-2003 - a déjà contaminé plus de 17 000 personnes, dont 362 mortellement (dont une seule personne hors de Chine). Le pays a indiqué lundi avoir besoin d'urgence de fournitures médicales pour faire face à cette épidémie, notamment de masques, de lunettes et de combinaisons de protection. Il est très inhabituel que la Chine reconnaisse son incapacité à faire face à une crise intérieure. Le seul appel lancé par Pékin à l'aide internationale remonte à 2008, lorsqu'un séisme dévastateur avait fait plus de 80 000 morts et disparus.
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