En pleine nuit, notre contributrice, aide-soignante dans une maison de retraite, s'est faite agresser par une résidente atteinte d'un syndrome démentiel. En état de choc, elle a pourtant dû terminer son service. Une histoire malheureusement loin d'être exceptionnelle.
Je suis aide-soignante dans un établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Dans la nuit du 7 au 8 janvier, j’ai pris ma garde à 21 heures. À 22 heures, j’ai été agressée par une des 23 résidents : coups de pied, coups de poings et même morsure. J’ai pourtant dû finir ma nuit de garde, car de toute façon il n’y avait personne pour me remplacer.
Quand je suis arrivée à la résidence, il me manquait une des résidentes. Je la cherche donc et finis par la trouver dans une autre chambre, sur le même lit qu’un autre résident. Pour des raisons de sécurité, j’ai demandé à la dame de me suivre. Ce sont des lits de 90 cm de large, où il est difficile de tenir à deux. Une chute aurait des conséquences dramatiques, surtout à leur âge.
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