Toilettes trop rapides voire violentes, temps de repas trop courts, aides au lever expédiées, heures entières passées dans l’isolement total, mépris récurrent… Autant de maltraitances à l’encontre des personnes âgées et des professionnels obligés de se soumettre à des rythmes insupportables dans les Ehpad.
Dans le prolongement des États généraux de la maltraitance, lancés en mars dernier par le gouvernement, et dont les conclusions ont été rendues le 2 octobre, l'AD-PA attend à présent que la loi reprenne a minima ces deux propositions :
- la mise en place de ratios de professionnels de 8 professionnels pour 10 personnes âgées à domicile et en établissement et sur le financement à 30 € l’heure à domicile.
- les moyens de développer le pouvoir d’agir des personnes âgées vulnérables, car qui de plus légitime pour repérer et les dénoncer que les victimes ou leur entourage ?
Les résultats de l’enquête présentés par le CREDOC démontrent que les Français sont aujourd’hui conscients de ces situations : 70 % des Français sont inquiets des risques de maltraitance, 42 % craignent d’y être confrontés et 65 % considèrent que les pouvoirs publics n’en font pas assez en la matière. «L’Etat a eu raison de lancer en mars les États généraux de la maltraitance» selon l’AD PA qui rappelle que «la maltraitance, au sens de la loi, vise toute personne en situation de vulnérabilité lorsqu’un geste, une parole, une action ou un DÉFAUT D’ACTION lui cause préjudice».
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