Suite aux annonces de la Ministre de la santé et des solidarités relatives au probable report de l'entrée en vigueur des actes exclusifs IBODE, Magali Delhoste, Marie-Sophie Niay, respectivement présidente de l'Unaibode et vice-présidente de l'Aeeibo étaient reçues mercredi 18 décembre 2019 au ministère par Katia Julienne, Directrice Générale de l'Offre de Soins et Mathias Albertone sous-Directeur des Ressources Humaines du Système de Santé.
Katia Julienne a rappelé son attachement à la qualité et la sécurité des soins au bloc opératoire en indiquant clairement le souhait de maintenir les actes exclusifs Ibode et une formation de qualité. Elle a également précisé l'importance de la continuité des activités dans les blocs opératoires au travers de la mise en application des mesures transitoires.
De même, la DGOS a répondu favorablement au souhait de l'Unaibode et l'Aeeibo de supprimer les 2 ans d'exercice obligatoire avant de pouvoir intégrer la formation Ibode. Une inévitable avancée pour l'attractivité du métier Ibode. Il a également été acté la reprise de la réingénierie de la formation Ibode.
En effet le ministère des Solidarités et de la Santé a souligné être attentif aux transitions et à l’indispensable continuité des activités dans les blocs opératoires
. C’est pourquoi les mesures transitoires qui sécuriseront l’exercice actuel des infirmiers expérimentés non IBODE seront étudiées, en étroite concertation avec l’ensemble des représentants médicaux, soignants et enseignants, sans remise en cause du cadre réglementaire organisant la reconnaissance d'actes exclusifs
.
Une démarche qui sera conduite en lien avec la réingénierie de la formation des IBODE : très attendue des professionnels. Celle-ci sera engagée dès janvier 2020 en vue d’être effective d’ici la rentrée universitaire de septembre prochain
a annoncé le ministère par voie de communiqué.
Rappelons que la veille l'Ordre National Infirmiers avait soutenu les infirmiers de blocs opératoires en demandant uns reprise des travaux. S’il existe une spécialité infirmière dédiée au bloc opératoire depuis plus de 50 ans, c’est parce que cette pratique comporte des actes spécifiques, qui nécessitent des connaissances spécifiques, et donc une formation spécifique. C’est aussi une question de sécurité pour les patients, et ce, d’autant plus dans un contexte où, pour des questions budgétaires, les cadences s’accélèrent. Aujourd’hui, les IBODE ne sont pas assez nombreux pour répondre aux besoins, il convient donc que les établissements de santé, et notamment les établissements privés, assurent une formation aux professionnels paramédicaux qui interviennent dans les blocs opératoires. Il faut avancer sur les modalités de ces formations, peut-être imaginer que celles-ci soient effectuées au sein même des établissements, afin de ne pas affecter leur activité
, avait argumenté déclare Patrick Chamboredon, Président du Conseil national de l’ONI.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de l'Unaibode, de l'ONI ou du ministère des Solidarités et de la Santé
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