Les incivilités, les insultes, c’est tous les jours,
raconte un membre du personnel soignant. Et cela peut aller jusqu’au contact physique, au moins deux à trois fois par mois.
Au manque de moyens humains s’ajoutent de plus en plus les incivilités, voire les violences, à l’encontre d’un corps médical éprouvé. Dans l’Oise, les centres hospitaliers tentent de trouver des solutions.
Rencontre entre soignants et soignés à la clinique Saint-Côme de Compiègne, débat à l’hôpital de Beauvais… La question de la violence en milieu médical est dans l’Oise au cœur de toutes les préoccupations.
Dans les Hauts-de-France, 36 établissements ont effectué 1 519 signalements en 2017, contre 27 établissements et 1 186 signalements en 2016. Au centre hospitalier de Compiègne-Noyon (CHCN), l’an passé, il y en a eu 76. Le problème prend donc de l'ampleur, comme l'a d'ailleurs suggéré le rapport de l'ONVS sur les violences en milieu de santé
paru récemment.
Pour moitié, ce sont des événements verbaux, des insultes mais c’est une problématique récurrente
, constate Christelle Bourson, la directrice adjointe de l’établissement. Le service des urgences est le plus touché : avec 90 000 passages par an, la tension monte parfois.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le Parisien.
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