Les Françaises font de leurs proches leur priorité, faisant même passer la santé de leur entourage avant leur santé et leur bien-être à elles (83% des répondantes) et leur bien être (71%). La famille arrive en tête des priorités (85%), puis la santé de leur entourage et enfin leur propre santé (77%). Le bien être des proches est le facteur avec le plus fort impact sur la santé des femmes, suivi de près par le manque de praticiens et l'existence de déserts médicaux. Les facteurs environnementaux ont un impact sur la santé des Françaises, estiment-elles enfin, plus important que celui des facteurs de consommations plus personnels (alcool, tabac).
Quant au regard qu'elles portent sur leur santé : 87% des Françaises se considèrent en bonne santé, or «la moitié des femmes se déclarant en bonne santé sont atteintes d’un problème de santé», moyennement, voire grave dans le cas de 2 femmes sur 10. La majorité des femmes estiment par ailleurs avoir accès à des ressources médicales suffisantes, trois quarts d'entre elles estiment qu’il est toujours difficile de concilier maternité et vie professionnelle (75%) et enfin moins de la moitié des femmes trouvent que l’entreprise agit en prévention de santé.
Sur la question de l'information enfin, «moins de 3 femmes sur 10» se sentent «tout à fait informées» sur la prévention, le dépistage, la fréquence de suivi, et uniquement «2 femmes sur 10» sur l’évolution de la santé au cours de la vie.
Manque de professionnels de santé, d'écoute...
76% des Françaises sont globalement satisfaites de la prise en charge de leur santé même si cette satisfaction est majoritairement modérée. Parmi les motifs de non-satisfaction, elles citent le manque de professionnels de santé aux alentours du domicile (pour 69% des répondantes). Si les professionnels sont présents, leur manque d’écoute (pour 37% d'entre elles) et le manque d’efficacité des traitements qu’ils proposent (32%) ont un impact sur la satisfaction des patientes. Vient ensuite un diagnostic arrivé très tardivement (cité par 19% des femmes interrogées).
Enfin, il reste des tabous autour de la santé des femmes en France : il n’est globalement pas plus facile de parler de sa santé à un proche (pour 47%) que d’en discuter avec un professionnel de santé (35%), selon le baromètre.
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