Lorsqu’elle n’est pas volontaire, la solitude peut doubler la mortalité après une hospitalisation en cardiologie. Un effet qui semble plus sensible chez les hommes. C'est ce que nous apprend Anne Vinggaard Christensen, une étudiante en doctorat de santé publique au centre de cardiologie de l’université de Copenhague qui a publié les résultats de son enquête ce mois de juin. La chercheuse a repris les données de toutes les personnes hospitalisées entre avril 2013 et avril 2014 dans l’un des cinq centres de cardiologie du Danemark, dont le sien, soit plus de 13.000 personnes, âgées en moyenne de 65 ans. La moitié avait été hospitalisée pour infarctus du myocarde et un tiers pour de l’arythmie cardiaque, le reste pour insuffisance cardiaque ou maladie des valves cardiaques. La majorité (70 %) étaient des hommes. Or ce que la chercheuse découvre, c’est que ceux qui vivaient seuls avaient deux fois plus de risque de mourir que les autres dans l’année suivant leur sortie de l’hôpital. Un excès de risque qu’elle ne retrouve pas chez les femmes
.
Ces recherches ont montré que les hommes utilisent principalement leur épouse comme premier support alors que les femmes ont souvent davantage de personnes support qui ne sont pas leurs époux
, précise la chercheuse.
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