La moitié des IPA exercera-t-elle en libéral ?

Les premiers étudiants infirmiers en pratique avancée (IPA) ont effectué leur rentrée des classes. A cette occasion, invité de l’Assemblée de départements de la Fédération Nationale des Infirmiers (FNI), le Dr Michel Varroud-Vial, conseiller médical de la DGOS, a récemment détaillé plus avant le dispositif.

Actuellement, une dizaine d’universités sont déjà agréées pour dispenser les enseignements conduisant à la délivrance d’un diplôme d’IPA. Ainsi, au regard des capacités de formation le gouvernement espère qu'entre 2500 et 3000 IPA seront opérationnelles d'ici 2022. Nous avons été surpris par l’afflux de demandes. Nous craignions que ce soit uniquement les infirmières hospitalières qui s’approprient ce sujet, sachant que beaucoup d’entre elles se sont déjà vu confier des tâches qui sont du domaine de la pratique avancée. Nous souhaitons qu’au moins la moitié des IPA exerce à titre libéral, a expliqué Michel Varroud-Vial.

En effet, selon Philippe Tisserand, président du FNI, avec les IPA, on est dans la consultation infirmière. Leurs attributions devraient concerner le métier socle dans la mesure où la coordination clinique de proximité fait partie du rôle propre des Idel. La DGOS a donc sollicité les Agences régionales de santé (ARS) afin qu’elles soutiennent les Idel qui s’engageraient dans cette formation. À la clé, le versement d’une compensation de 10 600 euros. Un forfait pour les vingt-quatre semaines de formation en première année de master et les vingt-six semaines prévues lors de la deuxième année.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du FNI.