Les infirmièr(e)s scolaires dénonçaient un retour à la santé scolaire des années 80 , mais ils ont finalement obtenu gain de cause. Dans un communiqué intitulé "Loi Blanquer : victoire des infirmiers de l'éducations nationale, le syndicat National des Infirmiers Conseillers de Santé (SNICS-FSU) indique que les Députés et Sénateurs ont finalement suivi leurs préconisations.
Grâce à la pugnacité du SNICS-FSU, la politique éducative sociale et de santé et le personnel infirmier restent uniquement sous la gouvernance et la responsabilité du ministère de l'Education nationale
, assure le syndicat qui redoutait la mise en place d'un service de médecine de prévention en interministériel
et un service de santé scolaire sous forme d'une équipe pluriprofessionnelle placée sous l'autorité d'un médecin
. Le syndicat se félicite également des propositions retenues par les élus :
- L'amélioration de l’article 2 ter ; visite médicale de 3-4 ans, réalisée par la PMI, et réintroduction de la visite médicale de la sixième année.
- La suppression de l’article 16 bis qui est actée. Le service sous forme d’équipe pluriprofessionnelle disparait !
- L'introduction dans la loi, par l’article 16 ter, de la délivrance des médicaments pour les infirmier.e.s de l’Education nationale.
Les infirmier.es de l’Éducation nationale resteront au sein de l’équipe pédagogique et éducative. Ils-Elles continueront d’assurer les soins préventifs et curatifs ainsi que la prévention des problèmes essentiels que peuvent rencontrer les élèves et qui nécessitent des réponses adaptées et personnalisées, notamment en termes d’accueil, d’écoute, d’accompagnement et de suivi
, précise encore le syndicat.
Plus d'infos sur le site du SNICS-FSU.
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