La grève aux urgences se poursuit. L'association des médecins urgentistes de France (Amuf) a demandé, vendredi 9 août, une hausse de l'indemnité de garde et le versement systématique
d'une autre prime d'activité multisites
afin de stopper la fuite
des praticiens vers l'intérim, où ils sont mieux payés.
Cette revendication intervient dans un contexte national de grève des services d'urgences. Parti de Paris mi-mars, le mouvement touche à présent 217 hôpitaux, selon le collectif de soignants Inter-Urgences. Rappelons que la mobilisation a conduit la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, à débloquer un budget de 70 millions d'euros
dont 55 millions sont consacrés à la généralisation et à la revalorisation d'une prime de risque
versée à l’ensemble des professionnels des services d’urgence (hors médecins), soit 30 000 personnes, à hauteur de 118 euros bruts/mois (100 € net) dès le 1er juillet 2019
.
Mais pour les médecins aussi, la situation est devenue aujourd'hui catastrophique
, affirme l'Amuf dans un communiqué. L'association propose deux mesures immédiates
pour aligner
leurs rémunérations sur le montant moyen en intérim
. D'une part, le passage d'environ 265 euros à environ 480 euros
de l'indemnité pour les gardes effectuées en heures supplémentaires. D'autre part, l'octroi systématique
de la prime d'un peu plus de 400 euros
actuellement versée aux praticiens hospitaliers exerçant dans plusieurs établissements.
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