On avait déjà la possibilité de faire un geste de solidarité pour un collègue, parent d’enfant très malade, en lui offrant des jours de vacances ou des RTT. Une nouvelle loi, votée en décembre 2017, étend ce principe et permet cette fois de donner des jours de congés à des collègues « aidants », s’occupant de personnes âgés dépendantes. Un geste utile : sur les 8,3 millions d’aidants en France, 47 % ont un emploi et beaucoup sont épuisés d’avoir à mener de front leur journée de travail et leur action quotidienne auprès de leurs parents en perte d’autonomie.
En effet, la loi de 2014 a donné la possibilité aux parents qui ont la charge d’un enfant de moins de 20 ans, atteint d’une maladie grave, d’un handicap ou d’un accident grave, rendant indispensable une présence soutenue et des soins contraignants
de bénéficier officiellement de ces jours de congés offerts par leurs collègues.
La loi de 2017 étend donc cette possibilité aux « aidants », et le principe reste le même. Dans les deux cas, un certificat médical attestant de la gravité du problème doit être fourni à l’employeur. La période d’absence du salarié est considérée comme une période de travail effectif. Tous les salariés du privé, comme ceux de la fonction publique peuvent renoncer à tout ou partie de leurs jours de repos non pris, au profit d’un collègue…
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