Engagés depuis 2014 dans un gros travail de mémoire, les lycéens du lycée Senghor ont retrouvé la trace d'une infirmière de l'Hôpital américain d'Évreux mobilisée en 1918.
En effet, l’hôpital américain érigé dans le centre-ville d’Évreux a, depuis longtemps, perdu sa vocation première. D’ailleurs, il n’en reste guère de traces, si ce n’est aux archives municipales. Pourtant, au plus fort de la guerre 14-18, il accueillait les Poilus revenus fracassés du front. Le personnel y soignait jusqu’à 300 blessés
, témoigne Lucien Grillet, professeur d’histoire/géographie au lycée Léopold-Senghor d’Évreux.
Avec ses élèves de 1re L, l’enseignant a activé la machine à remonter le temps, marchant notamment dans les pas de l’infirmière américaine, Joséphine Coffey. La jeune femme a officié à l’hôpital de la Croix-Rouge en 1918, et début 1919. Rue du Chantier, au Petit Séminaire. C’est en effectuant des recherches, sur Internet, que j’ai retrouvé Joséphine Coffey. Le document était accompagné d’une quarantaine de petites cartes, signées par les soldats blessés en guise de remerciements. Certaines étaient même agrémentées d’un dessin
, commente Lucien Grillet qui a poursuivi ses investigations outre-Atlantique, via le musée virtuel de San Francisco.
Le professeur a alors eu la (bonne) idée d’inscrire ses recherches dans un vaste projet pédagogique, placé sous le signe du double regard : la guerre d’un côté, les soins de l’autre.
Textes et dessins à l’appui, elle développe le rôle des infirmiers pendant la Grande guerre, les dispositifs d’armement, l’histoire des hôpitaux militaires à Évreux.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site actu.fr.
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