La Fondation Apicil vient de présenter un projet de recherche porté par le CHU de Nîmes pour comprendre les mécanismes spécifiques de vulnérabilité suicidaire chez la personne âgée déprimée.
En France, plus de 10 000 personnes décèdent chaque année de suicide et 10 à 20 fois plus tentent de se suicider (Observatoire National du Suicide 2016). Ce sont les personnes âgées qui présentent les taux de suicide les plus élevés. Des mesures de prévention existent (traitement de la dépression, réduction d’accès aux moyens létaux, par exemple). Cependant, ces mesures ne suffissent pas. Le projet de recherche conduit par le CHU de Nîmes propose d’améliorer la compréhension du processus suicidaire en étudiant, à l’aide de la neuropsychologie et de la neuro-imagerie, les bases de cognitives et cérébrales de la vulnérabilité suicidaire. Les chercheurs étudient notamment le fonctionnement cérébral associé à la douleur psychologique chez la personne âgée déprimée.
Les participants passent plusieurs tests neuropsychologiques qui mesurent leur manière de prendre des décisions, de contrôler les pensées mais aussi la capacité de mémoire ou d’attention et d’autres processus cognitifs. Ils procèdent ensuite à une session dans une IRM durant laquelle l’activité cérébrale est mesurée au repos et lors d’une prise de décision. Cette recherche va tenter de révéler les marqueurs neurocognitifs associés au risque de passage à l’acte suicidaire chez le sujet âgé déprimé. Les connaissances accumulées permettront de développer les marqueurs prédictifs du risque de passage à l’acte et de développer les thérapies plus personnalisées.
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