Trois patients sur quatre pratiquent une activité physique malgré leur cancer, mais les médecins ne connaissent pas bien les programmes adaptés selon une étude de l'association CAMI Sport & Cancer. La Haute Autorité de Santé (HAS) a pourtant reconnu l'activité physique comme une thérapeutique non médicamenteuse à part entière. La pratique d'une activité physique augmenterait le bien-être des patients et diminuerait de 40% à 50% les risques de rechute à condition de s'engager dans une activité physique suffisamment intense, 2 à 3 fois par semaine, sur au moins un an. Intense signifie qu'il faut qu'il y ait sueur et fatigue sur le moment
, précise Thierry Bouillet. La fatigue temporaire que l'on ressent après le sport favorise le maintien de la masse musculaire tandis que celle qui découle d'un traitement anticancéreux fait fondre les muscles
, rappelle-t-il.
Lire l'article "Cancer: trop peu de médecins parlent à leurs patients de l'intérêt du sport" sur sante.lefigaro.fr
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