Qu'ils soient urgentistes, pompiers ou politiques, tous s'accordent sur un point: avec 13 numéros d'urgence référencés, du 15 au 18, en passant par le 17, le 112 européen, le 115 du Samu social, ou les associations de secours, le système est aujourd'hui complexe et peu lisible pour l'usager.
L'organisation doit être repensée et des décisions seront prises cet été
, avait affirmé mi-mai la ministre de la Santé Agnès Buzyn, au lendemain d'une réunion avec des représentants des urgentistes.
Quelques jours plus tôt, les révélations sur la mort de Naomi Musenga, décédée à Strasbourg après avoir avoir parlé successivement à la police, aux pompiers et au Samu avant d'être redirigée vers SOS Médecins, avaient bouleversé l'opinion publique. D'un côté, la fédération nationale des sapeurs pompiers (FNSPF) plaide pour le regroupement des plateformes
afin que pompiers, Samu, police et gendarmerie travaillent ensemble, dans la même pièce
sur tous les cas nécessitant une intervention immédiate
avec un numéro unique, le 112
.
Missionné par le ministère de la Santé, le député Thomas Mesnier a proposé dans un rapport que le 15
devienne ce numéro de santé
unique, sonnant le glas du 116-117, créé par le précédent gouvernement et réservé à la médecine de ville. Vent debout contre cette idée, les médecins libéraux espèrent eux garder et "étendre" leur numéro national.
Face à cet imbroglio, les ministres de tutelle, Agnès Buzyn et Gérard Collomb, attendent pour trancher les conclusions d'un rapport commandé conjointement, qui doit être publié avant l'été
.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du Point.
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