Le programme est ouvert aux infirmiers et sages-femmes travaillant au sein des gouvernements et services publics, les organismes nationaux de réglementation des soins infirmiers, les organisations nationales et internationales de santé, les associations professionnelles d’infirmiers ou encore les syndicats.
Un programme étendu sur un an
D’une durée d’un an, il débutera en juin 2024 avec un premier module et comprendra un second module résidentiel à Genève (Suisse), du 25 octobre au 1er novembre 2024, fait savoir l’organisme. Pour participer, les candidats devront prouver qu’ils bénéficient du soutien de leur employeur, de leur association nationale d’infirmiers ou de tout autre organisation professionnelle, ainsi que de leur réseau professionnel. Si ceux originaires de pays à revenu élevé ou moyen ne pourront compter que sur leurs ressources propres pour y participer, des bourses pourront être accordées à ceux provenant des pays à faible revenu. Les candidats ont jusqu’au 29 janvier pour déposer leur dossier.
S’inscrivant dans le contexte des objectifs de développement durable définis par l’ONU et en phase avec les orientations stratégiques mondiales de l’OMS pour les soins infirmiers et obstétricaux 2021-2025, le programme de 2024 « se concentre sur des sujets tels que les disparités en matière de santé, l'équité entre les sexes et les soins de santé universels », précise le CII. Il comporte également une visite au siège de l’OMS et des possibilités de collaboration avec ses bureaux régionaux. S’ouvrant par une auto-évaluation par les candidats sélectionnés de leurs compétences en matière de leadership, il comprend des évaluations de chaque module et est sanctionné par un certificat ; pour obtenir ce dernier, les participants doivent obligatoirement avoir assisté à 80% des sessions programmées, prévient le CII.
Préparer les infirmiers aux défis de demain
Le GNLI « est un programme de leadership politique stratégique axé sur le renforcement de [la] compréhension et de [l']influence politiques » des infirmiers, rappelle-t-il. À l’issue du programme, ces professionnels auront développé « des connaissances approfondies et des compétences plus larges afin d’influencer la politique générale », des compétences en matière de communication stratégique ou encore une sensibilité « plus fine » à celles requises pour négocier avec les parties prenantes des politiques générales, promet-il. Face aux défis (de santé, environnementaux...) croissants, « nous devons former les leaders infirmiers de demain qui sont visionnaires, qui ont des capacités de leadership pour pouvoir influencer la prise de décision et assurer un financement durable et prévisible pour les infirmières et les sages-femmes dans le monde entier » insiste ainsi le Dr Amélia Tuipulotu, infirmière en chef de l’OMS et ancienne élève de la GNLI.
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