La consommation de fruits, en particulier de myrtilles, de raisins et de pommes, semble réduire le risque de diabète de type 2, tandis que les jus de fruits auraient l'effet inverse, selon une étude publiée dans le British Medical Journal (BMJ).
La consommation de fruits est de plus en plus recommandée afin de prévenir de nombreuses maladies chroniques, dont le diabète de type 2. Pourtant, certaines études épidémiologiques ont montré des résultats mitigés à ce sujet.
Isao Muraki, de la Harvard School of Public Health à Boston, et ses collègues américains, britanniques et singapouriens ont souhaité déterminer si certains fruits en particulier étaient associés à une diminution du risque de diabète de type 2.
Ils ont étudié les données issues de trois études de cohorte prospectives longitudinales réalisées sur des adultes américains, entre 1984 et 2009. Ils ont inclus 187.382 participants, ce qui représente 3.464.641 personnes-années.
Différentes variétés de fruits ont été étudiées : raisins, pêches, prunes, abricots, pruneaux, bananes, melons, pommes, poires, oranges, pamplemousses, fraises et myrtilles. Les jus de fruits ont également été inclus.
Tous les quatre ans, les participants ont répondu à des questionnaires reprenant leurs habitudes alimentaires, pour chaque fruit. Ils devaient renseigner la portion standardisée consommée pour chacun d'entre eux. Au cours du suivi, 12.198 personnes ont développé un diabète (soit 6,5% de la cohorte).
L'analyse des données, ajustée pour les facteurs potentiels de confusion, indique que le risque relatif poolé de développer un diabète de type 2 est réduit de 26% pour chaque prise de trois portions par semaine de myrtilles par rapport à une personne qui consomme moins d'une portion par mois. Il est réduit de 12% pour les raisins et de 7% pour les pommes. L'effet de ces fruits sur le risque de diabète de type 2 était statistiquement significatif, analysent les auteurs.
A l'inverse, la consommation de jus de fruits au moins cinq à six fois par semaine est associée à un risque majoré de développer la maladie de 8% par rapport à une personne qui en boit moins d'une fois par semaine.
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