Ce mercredi 14 avril est paru au Journal officiel un arrêté relatif aux adaptations des formations non médicales, mises en place dans le cadre de la lutte contre la crise sanitaire provoquée par l’épidémie de Covid-19. Daté du 12 avril, il modifie plusieurs dispositions prévues dans un certain nombre de textes précédents. Ainsi, l’obligation pour les infirmiers, les cadres de santé, les IBODE, les aides-soignants, les IPDE et les auxiliaires de puériculture, entre autres, de valider l’unité d’enseignement relative aux « soins d’urgence », fixée auparavant à la date du 31 mars 2021 dans l’arrêté du 30 décembre 2020, est repoussée au 31 juin 2021. De même, les formations de spécialités infirmières et de cadres de santé peuvent désormais être suspendues pour une durée totale de 4 mois, au lieu de 3 mois auparavant. Au cours de ces périodes de suspension, les étudiants concernés doivent être respectivement positionnés, si mobilisés, en renfort de soins critiques, de soins auprès d’adultes et de soins auprès d’enfants.
Par ailleurs, ce nouvel arrêté introduit un changement à celui du 6 novembre 2020, relatif au versement des indemnités de stage versée aux étudiants en soins infirmiers de deuxième et troisième années durant la période de crise sanitaire. Celles-ci passent de 98,50 euros hebdomadaires actuellement à 90,50 euros pour les étudiants de deuxième année, et de 86,50 euros à 76,50 euros pour les étudiants de troisième année.
L’arrêté précise également que la durée de validité des attestations de formation aux gestes et soins d'urgence arrivant à échéance en 2020 et 2021 est le cas échéant prorogée de deux ans
. Enfin, la validation des stages peut s’effectuer par des travaux écrits en lien avec les objectifs de stages, notamment si la crise sanitaire a entraîné l’impossibilité d’en réaliser une partie, à condition qu'un minimum de 60 % du volume des heures de stage
ait été réalisé.
La Rédaction Infirmiers.com
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