Emilien Dupont, alors étudiant en soins infirmiers de 3e année de l’Ifsi de Caen (promotion 2008-2011) soutenait son travail de fin d’études en septembre 2011 sur le thème : « Le souvenir d’une expérience douloureuse ». Il souhaite aujourd’hui le partager avec la communauté d’Infirmiers.com et nous l’en remercions.
Emilien Dupont introduit ainsi son travail de recherche : « Pendant longtemps, la douleur a été décrite comme une fatalité, le prix à payer pour obtenir la guérison, aujourd’hui ce n’est plus le cas. L’hôpital ne rime plus forcément avec douleur, on ne conçoit plus de souffrir. Le « tu enfanteras dans la douleur » du christianisme n’est désormais plus d’actualité. Cependant, dans la profession infirmière, la douleur est une notion incontournable et qui fait malheureusement partie du quotidien des soignants. Depuis plusieurs dizaines d’années, de grands progrès ont été réalisés pour permettre le soulagement de la douleur, mais il reste de nombreux points à améliorer. C’est pourquoi la politique de santé actuelle a mis en place le plan de lutte contre la douleur de 2006-2010. Les objectifs principaux de ce plan sont : d’améliorer la prise en charge des personnes les plus vulnérables, de renforcer la formation des professionnels de santé, d’avoir une meilleure utilisation des traitements médicamenteux et des méthodes non médicamenteuses et enfin de structurer la filière de soins. J’ai choisi d’aborder le thème de la douleur induite par les soins, car cette douleur représente un important paradoxe pour la profession infirmière. La plupart des soignants choisissent ce métier pour aider et soulager les autres, et non pour infliger des douleurs. Mais quand la douleur intervient lors d’un soin, elle devient ambiguë et complexe. Ma question de recherche sera donc la suivante : quelle sont les conséquences du souvenir d’une douleur induite par les soins infirmiers sur une prise en charge ultérieure de gestes douloureux chez l’adulte en milieu hospitalier ? Au terme de mon travail de fin d’étude, mes ressentis se sont confirmés quant à l’importance de la prévention de la douleur induite par les soins. Néanmoins, je suis maintenant conscient que si cette prévention peut nécessiter une formation particulière des soignants, en demande en la matière, cette prévention par des moyens médicamenteux ou non médicamenteux suppose une organisation et de l’investissement pour prendre le temps d'y parvenir. »
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Bernadette FABREGASRédactrice en chef Infirmiers.combernadette.fabregas@infirmiers.com
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