En septembre 2011, Sylvie d’Hulst alors étudiante en 3e année à l’Institut de formation en soins infirmiers de Pamiers (promotion 2008-2011) soutenait avec succès son travail de fin d’études (TFE) sur le thème « Le corps du schizophrène face à l’injection de neuroleptique. Elle souhaite aujourd’hui le partager avec la communauté d’Infirmiers.com et nous l’en remercions.
Sylvie d’Hulst introduit ainsi son travail de recherche : « Dès le milieu de la deuxième année de mes études en soins infirmiers, mon intérêt pour la psychiatrie, déjà présent dès mon entrée en institut de formation, s’est accentué. Les stages en Centre Médico-Psychologique et epédopsychiatrie ont été pour moi une révélation. Entre curiosité pour des pathologies comme les psychoses, empathie envers des patients souvent stigmatisés, et l’intérêt porté à un travail alliant entre autres observation et relationnel, j’ai le sentiment de pouvoir donner le meilleur de moi-même dans cette spécialité. Les schizophrénies sont pour moi particulièrement énigmatiques. En étudiant un peu plus précisément le rapport particulier du schizophrène avec son corps, c’est un voyage de quelques mois dans la pathologie que j’ai entrepris. Cependant, il s’agit d’une maladie très complexe, et je me suis heurtée à différents types de classification des schizophrénies, mais aussi des symptômes. Des bases en psychanalyse m’ont parfois manqué et tenter de comprendre en quoi une personne peut sentir son corps « morcelé » n’a pas été facile et a même nécessité l’aide d’une psychologue. Ce qui m’a convaincu de l’utilité de mon travail, c’est certes la grande proportion de patients schizophrènes dans les services de psychiatrie, mais également dans les services de soins généraux. En abordant l’injection de neuroleptique, je touchais à un soin représentant typiquement l’« infirmière » avec son cortège de douleur, d’anxiété, de pudeur et également au rapport « bénéfices-risques » de thérapeutiques ayant souvent des effets secondaires très néfastes.
Dans ce travail de fin d’études, je vous présenterai tout d’abord une situation de stage de deuxième année en CMP. J’explorerai ensuite ma question de départ : en quoi les troubles corporels du schizophrène peuvent influencer le rôle infirmier lors d’une injection de neuroleptique ? Dans un premier temps au travers du pôle théorique, où je synthétiserai mes recherches au sujet des schizophrénies et du « corps », je définirai le cadre législatif dans lequel travaille l’infirmier, puis présenterai les neuroleptiques. Dans un deuxième temps, le pôle empirique me permettra de mettre l’accent sur le rôle infirmier lors d’une injection de neuroleptique chez un patient atteint de schizophrénie, mais également de compléter, et d’y confronter la théorie. Enfin, je synthétiserai et analyserai ces données et en dégagerai ma question de recherche.»
Lire le TFE « Le corps du schizophrène face à l’injection de neuroleptique »
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Bernadette FABREGASRédactrice en chef Infirmiers.combernadette.fabregas@izeos.com
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