Sujet épreuve de culture générale IFSI Guéret (Creuse), mars 2006
Q1
LE SUICIDE, PREMIERE CAUSE DE MORTALITE CHEZ LES 32-44 ANS.
Le suicide en France un phénomène majoritairement masculin. (...) En France, trois morts par suicide sur quatre sont des hommes ; c'est le constat de l'Union Nationale pour la Prévention du Suicide (UNPS), à l'approche des journées nationales de prévention. Citant une étude de l'INSERM réalisée en 2001, elle explique : sur un total de 10 440 suicidés cette année là, on comptait 7655 hommes contre 2785 femmes. (...) La pendaison intervient dans 4 suicides masculins sur 10, mais seuleument dans un suicide féminin sur 10. L'utilisation d'armes à feu est à l'origine de 30 % des suicides masculins, et de 9 % des suicides féminins. (...) Les tentatives non suivies d'effet sont quatre à cinq fois plus nombreuses chez les femmes. (...) Malgré la gravité de ce fléau, première cause de mortalité chez les 34-44 ans, "la prévention du suicide n'a pas beaucoup avancé depuis 50 ans". (...) La prévention du suicide "reste le parent pauvre de la santé publique", alors que 7 millions d'euros sont dépensés chaque année pour les campagnes d'affichage de la sécurité routière. Presse Océan - 2 février 2005. Question : Après avoir expliqué ce phénomène suicidaire majoraitairement masculin, donnez des mesures préventives possibles.
Presse Océan - 2 février 2005.
Question : Après avoir expliqué ce phénomène suicidaire majoraitairement masculin, donnez des mesures préventives possibles.
Q2
L'EAU : NOTRE GRAND DEFI PLANETAIRE
L'homme ne peut pas vivre sans eau. Pourquoi ne pas enfin décréter que l'eau potable est un droit pour tous, une ressource à préserver tant en quantité qu'en qualité ? Depuis son origine, l'homme allait à l'eau et la plupart des sociétés réussissaient à satisfaire leurs besoins croissants en eau en captant des ressources fiables et relativement bon marché. Depuis le milieu du 20e siècle, la consommation mondiale d'eau suit une courbe exponentielle. Cette modifiaction alarmante s'est produite en un temps très court en regard de l'âge de l'humanité. Le corollaire de ce constat est celui des ressourses, en raison notammant de la croissance démographique, des pollutions, et du changement climatique prévu.Si les ressources en eau sont menacées, les ressources qui dépendent de l'eau le sont aussi. L'eau disponible se raréfie pour satisfaire nos besoins croissants. (...) La raréfaction croissante et la qualité de l'eau sont des réalités qu'il nous faudra intégrer rapidement de gré sinon de force pour ne pas compromettre notre devenir et celui de tous les êtres vivants sur cette planète. (...) Sans eau, la vie devient tout simplement impossible et il y a urgence à prendre conscience de sa préciosité ! Yann Olivaux - Biocontact n°154 - janvier 2006. Question : Quelles peuvent être les causes de la crise planétaire de l'eau ?
Yann Olivaux - Biocontact n°154 - janvier 2006.
Question : Quelles peuvent être les causes de la crise planétaire de l'eau ?
Q3
L'EXPANSION DE LA PEDOPORNOGRAPHIE PAR LE NET
Les chats et les forums de discussion pour les jeunes sont les nouveaux terrains de chasse des pédophiles. Un signalement d'Interpol résume une enquête sur des échanges de photographies pédophiles. 4 000 internautes ont été identifiés soupire L. Dumont, enquêteur à la DNRAPB (1). La division de la lutte contre la cybercriminalité en Seine St Denis recense depuis 1998 toutes les images saisies sur Internet. "La population concernée est agée en moyenne de 8 à 12 ans. Ce sont des enfants des pays de l'Est victimes du trafic organisé, mais aussi victimes au sein de leur famille ou de leur entourage", contate K. Beguin, lieutenant. "Plus de 400 000 images" ... Cette délinquance est en pleine explosion. Cette progression est liée au progrès technologique (téléchargements de plus en plus rapides), mais aussi au renforcement des moyens policiers : "dans ce domaine, plus on cherche, plus on trouve". La loi punit depuis 2002 de 2 ans de prison et 30 000 euros d'amende les détenteurs de ces images. Les jeunes qui surfent sur Internet (87 % des 12-17 ans) ont très peu de chance de tomber sur ces fichiers interdits. Par contre, ces jeunes utilisent Internet comme un lieu de rencontres avec des adolescent de leur âge. Les "prédateurs pédophiles" de la Toile utilisent donc ces forums et c'est là le véritable risque.
Anne Chemin - Le Monde - Sept. 2005.
(1) Division Nationale de la Répression des Atteintes aux Personnes et aux Biens
Question : L'utilisation d'Internet pour les jeunes de 12-17 ans comporte-t-elle réellement des risques ? Qu'en pensez-vous ? Comment les familles peuvent-elles réagir ?
Q4
L'OBESITE INFANTILE : DES STATISTIQUES ALARMANTES
Depuis les années 1960, l'idéal de beauté en vigueur est un corps juvénile, svelte et ferme. Ce qui est nouveau, c'est que cette dictature de la minceur contamine les enfants de plus en plus jeunes. Les préoccupations de silouhette commencent désormais dès l'école primaire. (...) Résultat : dès 12 ans, plus d'une fille sur deux a déjà commencé un régime. Or les régimes sauvages, qui aboutissent souvent à une succession de cycles privation/excès et au phénomène yo-yo, risquent de favoriser l'obésité. Ce qui est étonnant, c'est de constater qu'en dépit de cette obsession de la minceur et de l'obésitophobie ambiante, il y a de plus en plus d'enfant gros. Aujourd'hui en France, seize pour cent des enfants sont en surpoids ou souffrent d'obésité. Filles et garçons sont également touchés, dès l'âge de deux ans, avec les chiffres les plus importants dans la tranche d'âge des sept-douze ans. Les adolescents sembleraient moins atteints (dix pour cent). Certes, nous sommes encore loin des scores des Etats-Unis, mais sur ces chiffres en constante augmentation (ils ont multipliés par quatre depuis les années soixante) viennent cristalliser les angoisses des parents.
Elisabeth Lesne - "Papa, maman, on m'a traité de gros" - janvier 2005.
Question : Quelles sont les causes de l'obésité infantile ?
Q5
INFECTIONS A L'HOPITAL : LA LISTE !
Il aura donc fallu attendre près de deux ans pour qu'une promesse de Philippe Rouste-Blazy en matière de transparence médicale soit enfin tenue... Annoncée à grand fracas en 2004, repoussée de mois en mois depuis, elle devrait être mise en oeuvre la semaine prochaine par son successeur, le ministre de la Santé Xavier Bertrand. De quoi sagit-il ? De la première liste jamais établie de l'engagement des hôpitaux dans la lutte contr les infections nosocomiales. Il était temps. Rappelons que ces termes désignent toutes les infections contractées dans un établissement de soins et que ces infections concernent de 6 à 7 % des interventions chirurgicales ; rapporté aux 15 millions d'hospitalisations, cela représente chaque année à peu près 750 000 personnes, dont 4 000 décès environ directement imputable aux maladies nosocomiales. (...) Même s'il s'agit d'un effort réel en matière de qualité des soins, il ne faut pas s'attendre à y trouver un palmarès précis ni l'assurance que rien ne peut vous arriver chez les bien notés : il s'agit uniquement d'une échelle de moyens, non d'une mesure d'efficacité. N'empêche. C'est un premier pas. Mais qui reste insuffisant, surtout si l'on songe à l'ampleur des scandales déjà survenus.
Vincent Olivier - L'Express - Février 2006.
Question : Chaque année, 750 000 personnes contractent une maladie nosocomiale. Comment pouvez-vous expliquer cet état de fait ?
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